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Mes activités s’inscrivent dans le champ des arts visuels et des arts vivants. Artiste pluridisciplinaire, j'aime ce qui est protéiforme et navigue entre la création plastique, la danse et la performance ainsi que la pédagogie et la transmission en tant que professeure de danse contemporaine.

 

ARTS PLASTIQUES ET ARTS VIVANTS

 

Après avoir été diplômée en 2014 d’un master 2 à l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence - dont Erasmus à la Gerrit Rietveld Academie, Amsterdam - j’ai obtenu mon Diplôme d’État de professeure de danse contemporaine en 2016 au centre de formation Cafedanse, Aix-en-Provence.

 

Originaire de Nice, je vis et travaille aujourd’hui entre Nice et Marseille où je suis co-fondatrice et membre de l'atelier collectif À PLOMB' au sein des 8 Pillards.

Je travaille à la fois seule et à plusieurs, sous différentes formes de regroupements d’artistes : association, collectif ou compagnie.

Mon mémoire de 5ème année s’intitulait «Écosystème des faires». Je m’interrogeais déjà sur la diversité et la qualité des relations qui participent au processus de création. Celles-ci sont diverses, riches en expériences humaines et création de lien social qui selon moi sont fondamentales et intrinsèques à ce qui fait oeuvre. 

Participer à la création de l'association À Plomb' se trouve dans la continuité de mes interrogations et intérêts déjà existants. D'autant plus que la création de cet atelier partagé entre jeunes artistes plasticiens s'insère dans la création également de la collégiale des 8 Pillards. 

Je cherche à tisser des liens, notamment entre mes recherches sur le mouvement en tant que danseuse et mes créations plastiques. Je suis fascinée par l'objet physique, la forme, la matière, ce qui est palpable tout comme par le processus, l'immatériel, qui est de l'ordre de l'expérience et du temps. 

L’exploration formelle, de la matière et de la couleur constitue le socle de mon travail plastique, qu’il soit en 2D ou en 3D. Je crois, comme Sonia Delaunay l’a dit, que la couleur est une réalité plastique en soi. Ainsi je joue avec la composition,  de différentes combinaisons et de contrastes. Je recherche le potentiel pictural de la matière au profit du paysage et de l’abstraction.

 

Mes gestes tiennent d’une expérimentation graduelle de la matière; qu’elle soit bribe, industrielle, pauvre ou noble. Le processus de fabrication m’intéresse dans sa multiplicité et dans sa sérialité, à l’image des matériaux récoltés en amont. Il vacille entre tâtonnement et maîtrise, spontanéité et protocole, technique et hasard. 

Je pense au livre, «Le collectionneur de collections», dans lequel Henri Cueco écrit que «la série procure le plaisir esthétique par les similitudes qu’elle souligne, les confusions et les variations qu’elle met en évidence». Mon travail se trouve dans cette lignée.

 

Animée d’une conscience d’économie des moyens, je chéris la récupération, allant jusqu’à recycler mon propre travail (cf: Le lancer de couleurs. D’un point de vue conceptuel, cette performance questionne le statut de l’oeuvre d’art, tentative de désacralisation de celle-ci.) Recyclée ou fabriquée, la matière est magnifiée, dans une quête de poésie et de beauté.

Autant que possible,  je pense mes créations (formats, matériaux,..) en lien avec le lieu de monstration. De part mes activités, elles oscillent et évoluent entre le «white cube» et le «black cube», de l’intérieur vers l’extérieur (et inversement), de l’atelier à un intérieur de particulier. 

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Mon travail plastique et ma pratique de la danse sont interdépendants. Ils nourrissent un imaginaire, apportent des états de corps, une appréciation de l’espace et de la mise en espace.

La danse m’a amenée à performer dans différents pays (Suède, France, Japon, Allemagne), depuis ma rencontre en 2016 le chorégraphe japonais Satoshi Kudo. Je performe alors de plus en plus dans mon propre travail, ainsi que pour d’autres artistes plasticiens (Matthieu Bertéa, Iris Dittler).

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